Midi-conférence : Quartiers à forte densité culturelle : entre visibilisation et invisibilisation des citoyens

vendredi 05 avril 2024 | Événements

Une présentation de Kheira Belhadj-ziane et Rachid Bathoum



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Résumé

En Belgique et en France, la stigmatisation des quartiers à forte diversité culturelle affecte profondément les populations qui y résident. Cette conférence portera sur la situation des personnes originaires d’Afrique du Nord et issues des communautés musulmanes. Nous verrons comment le traitement médiatique des attentats terroristes post 9/11, les discours publics essentialistes et certaines politiques de sécurité étatique de lutte contre le terrorisme, contribuent à désigner ces populations comme de potentielles menaces pour la société. Les jeunes sont particulièrement visés par ces processus disproportionnés de visibilisation. Parallèlement, cette conférence abordera un processus inverse d’invisibilisation auquel sont confrontées les personnes âgées résidant dans ces quartiers en France. Négligées par les dispositifs institutionnels, leurs besoins sont peu connus, alors que leurs parcours de vie sont émaillés de difficultés. La Covid-19 a poussé ce processus à son paroxysme. Cette conférence sera l’occasion d’échanger sur ces enjeux et les défis qu’ils induisent pour la pratique.

Conférence présentée en français et en ligne sur la plateforme Zoom. La conférence est gratuite.

Objectifs

  • Mieux comprendre les enjeux liés aux processus de stigmatisation des quartiers à forte densité culturelle et les personnes citoyennes qui y résident
  • Identifier et déconstruire les stéréotypes touchant ces personnes citoyennes
  • Proposer des pistes pour la pratique  

À propos Kheira Belhadj-ziane 

Kheira Belhadj-ziane est sociologue, professeure à l’Université de Lorraine – Metz. À travers ses travaux, menés en France et au Québec, elle s’intéresse notamment aux enjeux de l’intervention sociale en contexte de diversité culturelle et religieuse. 
Rachid Bathoum est socio-économiste, chercheur associé à l’IRFAM (Institut de Recherche Formation et d’Action sur les Migrations). Il a travaillé dans les quartiers populaires les plus pauvres de Belgique.  Ses derniers travaux s’articulent autour de la question du racisme et santé.

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