Violence conjugale et traumatisme craniocérébral 

mardi 21 avril 2026 | Événements

Pratique du dépistage en maisons d’hébergement à travers le Québec



Date

21 avril 2026, 12 h à 13 h

Inscription

Pour vous inscrire en ligne : https://events.teams.microsoft.com/event/08914a8c-f77a-43e9-862f-98d8e606595b@06e1fe28-5f8b-4075-bf6c-ae24be1a7992 

Résumé | Jusqu’à 75% des femmes victimes de violence conjugale (VC) physique pourraient avoir subi un traumatisme craniocérébral (TCC). Au Québec, cette réalité est encore peu reconnue et la majorité d’entre elles ne sont ni diagnostiquées ni traitées.

Pour mieux soutenir cette population, des protocoles de dépistage des TCC et de suivi post-dépistage ont été co-développés en partenariat avec l’Alliance MH2. Mis en œuvre dans plus de 25 maisons d’hébergement, ils montrent déjà des retombées positives tout en soulevant certains enjeux. Cette présentation offrira l’occasion d’en discuter, puis d’avancer la réflexion sur la nécessité d’élargir le cercle de soutien autour de ces femmes, en cohérence avec la politique Rebâtir la confiance, visant des services intégrés et accessibles pour les victimes de VC.

Ce projet a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), une entente novatrice entre le Gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada. 

Objectifs d’apprentissage :

  • Se familiariser avec l’enjeu de santé publique du TCC en contexte de VC ;  
  • Comprendre l’importance du dépistage des TCC chez les femmes victimes de VC pour favoriser leur accès à des services de santé essentiels et adapter les approches en maisons d’hébergement ; 
  • Réfléchir aux prochaines étapes pour renforcer le soutien à offrir à ces femmes particulièrement vulnérables à l’échelle du Québec. 
     

À propos des présentatrices

Carolina Bottari, erg., Ph. D., est professeure titulaire d’ergothérapie à l'UdeM et chercheuse à l’IURDPM-CRIR. Experte de l’impact des troubles cognitifs liés au TCC sur le quotidien, elle explore depuis quelques années le soutien aux victimes de VC à risque de TCC, notamment la réadaptation communautaire et les partenariats intersectoriels.

Guylaine Simard, impliquée en VC depuis plus de 18 ans, est directrice générale du Refuge pour les femmes de l’Ouest de l’Île. Avec son équipe, elle a conçu il y a 6 ans un outil d’intervention pour dépister les TCC. Actrice de changement, elle s’investit aussi dans sa communauté à travers divers regroupements pour lutter contre la VC.



<< Retour à la liste des nouvelles
Partager